Le détecteur radar suscite beaucoup d’intérêt. C’est un appareil qui permet de sauver des vies dans un sens figuré. C’est-à-dire qu’il a pour objectif d’indiquer au conducteur où se situent les différents radars pour les contourner et ralentir son allure au moment du passage.
Le détecteur de radars n’est pas à la portée de tout le monde. Bien qu’il soit compliqué d’en trouver dans les magasins physiques, nous avons pu en avoir en les achetant sur Internet. C’est pour cette raison que nous avons souhaité en faire profiter les amoureux de la voiture qui vont sur notre site internet. Un guide de 6 produits testés a été rédigé sur le blog.
Le détecteur de radar et le gouvernement français, ce n’est pas une grande histoire d’amour, loin de là. C’est d’ailleurs un sujet sensible qu’il convient de prendre avec des pincettes. Dans cet article, nous allons expliquer les textes de loi, puis nous proposerons des solutions alternatives qui existent.
Le détecteur de radars est interdit par la loi
Depuis de nombreuses années maintenant, le détecteur de radars est sur la liste des interdits. On va avoir le décret du 04 janvier 2012 qui a mis fin aux espoirs des personnes qui militaient pour qu’il reste libre dans son utilisation.
Pour faciliter la digestion de cette nouvelle, le gouvernement a proposé plusieurs alternatives que l’on présentera plus bas.
Le gouvernement s’est attaqué uniquement aux détecteurs de radars, comme les produits que l’on a testés. Ce sont ces produits qui peuvent encourir de gros risques pour le conducteur. Lorsque nous avons réalisé le test, on a été extrêmement méticuleux à ce sujet. La durée des phases d’essai n’a pas été longue et tous les produits ont été renvoyés. Pourquoi ? Parce que la sanction prévue à cet effet calme vite nos ardeurs de faire un peu de vitesse. En effet, une personne qui est prise avec un détecteur de radars dans sa voiture peut risquer jusqu’à 1500€ d’amende et entraîner la perte de 6 points sur le permis de conduire.
Afin d’apporter des précisions, nous allons préciser ce que les membres du gouvernement entendent par « détecteur de radars ».
Le détecteur de radars au sens propre est un objet qui est capable de détecter les radars par un quelconque dispositif matériel le permettant. Généralement, ce sont des éléments qui vont avoir un matériel détectant les ondes électromagnétiques émises par les radars fixes, mobiles et aux feux rouges. Quand il reçoit ces ondes, il va avertir le conducteur par un signal sonore ou un signal visuel. Par la suite, logiquement, le conducteur va réduire son allure pour éviter d’être pris en flagrant délit.
Le gouvernement apporte une distinction importante entre les Assistants d’Aide à la Conduite et détecteur de radar. La différence se situera au niveau des appareils qui vont prévenir d’une zone de danger, sans dire réellement ce qu’il en est.
Pour les personnes qui nous demandent souvent : « avertisseur de radar » et « avertisseur de danger » est-ce autorisé ? Non, ce ne sont pas des produits autorisés par le gouvernement. Ils sont assimilés à des détecteurs de radars. Normalement, vous ne les trouverez pas en France sur le marché commercial destiné à la vente.
Les alternatives disponibles
Néanmoins, comme on l’a dit, des solutions existent, comme les Assistants d’Aide à la Conduite. Ce sont des appareils légaux qui fonctionnent sur un principe simple : le signalement des dangers.
Ces derniers sont présents sous plusieurs formes. On va retrouver les accidents, les embouteillages, ou encore les travaux. C’est une aide à la conduite. Lorsque le conducteur est informé qu’il peut y avoir une « zone de danger », il devra fortement adapter sa conduite en conséquence. Il va falloir réduire son allure et observer ce qu’il se passe. S’il s’agit d’un embouteillage, il peut être prudent de mettre ses feux de détresse pour avertir les autres véhicules qui se situent derrière vous et qui n’ont peut-être pas eu l’information.
Dans le cadre d’un radar fixe, vous êtes généralement informé par un grand panneau d’indication avertissant de la présence d’un radar dans les prochains mètres ou kilomètres. On précisera tout de même que les radars sont des objets qui se voient à une certaine distance.
Pour la présence des tronçons, vous le découvrirez bien assez vite avec une forme assez originale. Il n’y a pas de crainte à avoir à ce sujet. Quand vous verrez le panneau indiquant la présence d’un radar, puis quelques mètres plus loin, un poteau avec deux caméras à sa pointe, vous pouvez être sûr que c’est un radar tronçon. C’est-à-dire un radar sur la distance. Il vérifiera bien que sur la distance, vous n’avez pas commis une augmentation de la vitesse maximale autorisée auquel cas, vous risquerez une amende.
Enfin, les radars aux feux peuvent être mentionnés dans ces appareils d’assistants à la conduite.
Google Maps, Waze… des solutions viables ?
Il existe des applications mobiles qui fonctionnent sur le principe de la communauté pour faire transmettre des informations à ce sujet. On va avoir Waze qui s’est fait connaître pour ça. Son mode de fonctionnement est relativement simple : quand un passager d’un conducteur (attention, peu importe le motif où vous utilisez le téléphone au volant, vous risquez des sanctions importantes, comme le retrait de points et l’amende financière qui va avec) indique une zone de travaux sur la route, il va la signaler. Ainsi, les autres usagers qui passeront après lui seront informés de cet événement. Là où c’est très futé de leur part, c’est que dès qu’il y aura une ou plusieurs personnes qui indiqueront « non » pour un événement cité par une autre personne plus tôt, cela va se retirer de la carte. Les conducteurs seront informés. C’est un excellent concept qui peut apporter beaucoup pour le conducteur et éviter de commettre des dommages regrettables.